Commune de Trégarantec, Finistère 29, Bretagne

Le patrimoine

Le Patrimoine de Trégarantec selon infobretagne.com.

 

Trégarantec vient du breton « treb » (village) et de Carantec.

Trégarantec (Tregarantoc, vers 1330) est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Ploudaniel. Trégarantec est une ancienne trêve de la paroisse de Ploudaniel et dépendait alors de l'ancien évêché de Léon.

Ville de Trégarantec (Bretagne).

La légende prétend que le territoire était le chef-lieu du petit évêché d’Illy (ou Kéménet-Ili - Bas-Léon), dont le premier évêque aurait été saint Théarnec, patron de la paroisse.

On rencontre les appellations suivantes : Tregarantoc (vers 1330), Treffgaranteuc (en 1467), Trefgaranteuc (en 1481).

Ville de Trégarantec (Bretagne).

 

l'église Saint-Théarnec (1684), restaurée au XIXème siècle (après l'incendie de la nuit du 17 au 18 août 1890) sur les plans de Le Guerrannic. Outre la travée du clocher encastrée, l'édifice comprend une nef de trois travées avec bas-côtés terminée par un chevet en hémicycle. Le clocher à deux étages de cloches et une seule galerie porte la date de 1684. La cloche date de 1688. L'église abrite une statue de saint Ténénan. Une statue en granit de saint Théarnec ou Earnec se trouvait jadis au manoir de Kerduden. L'ancien ossuaire, daté de 1583, a disparu au XXème siècle ;

Eglise de Trégarantec (Bretagne).

la chapelle Jésus (1695-1714), restaurée en 1891. En 1708, une confrérie du nom de Saint-Nom-de-Jésus y est fondée. L'édifice en forme de croix remonte à 1695 ou 1696, ainsi que le confirme l'inscription "1696 in nomine iesu omne genu flectatur". La chapelle est agrandie en 1714 et bénite le 12 janvier 1716 : autour d'un oeil de boeuf, on lit "F. F. P. V. M. O. Dolou. R. G. M. Guiavarch. F. 1715". Vendue à la Révolution, la chapelle est achetée le 17 avril 1795 par Daniel Nicolas Miorcec de Kerdanet et son épouse Marie Jeanne Le Guell des Places, pour être rendue au culte. Elle est restaurée au XIXème siècle ainsi que l'indique la date de 1891 au-dessus de la porte ouest. On y trouvait jadis un cadran solaire ;

Chapelle Jésus de Trégarantec (Bretagne).

la croix du Grand Kerbrat (Haut Moyen Age) ;

le calvaire du cimetière de Trégarantec (1571), restauré au XIXème siècle ;

d'autres croix ou vestiges de croix : les deux croix de Lichen ou Croas-Roum (Moyen Age), la croix ou stèle christianisée de Trégarantec (Haut Moyen Age), la croix Crux Ave de type irlandais (1937), la croix de mission de Trégarantec (1936) ;

le manoir de Kerduder ou Kerduden (1874), édifié par Daniel Nicolas Miorcec de Kerdanet ;

Manoir de Kerduder ou Kerduden à Trégarantec (Bretagne).

l'ancien presbytère (XIXème siècle) ;

la maison de meunier de Milin-Eskop (XIXème siècle) ;

l'ancienne fontaine Saint-Théarnec, située jadis au sud du bourg de Trégarantec ;

5 moulins dont le moulin à eau de Dourguen, de Lescop-Quilifiry, Quillimadec, Stang-Yen, ..

A signaler aussi :

une tombe de l’âge de bronze ;

la stèle du cimetière (âge de fer) ;

Lors de la Réformation de l'évêché du Léon en 1443, une famille noble est mentionnée à Trégarantec :

Quillifiry (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Trégarantec. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Trégarantec.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 5 nobles de Trégarantec :

Marc KERASQUER (60 livres de revenu), de l'ordonnance ;

la veuve Yvon KERLISIRY (10 livres de revenu), remplacée par Hervé Kergoazou : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume LE VEYER (60 sols de revenu) : absent ;

Jehan QUILIFIRY (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Yvon TRENEY (100 sols de revenu) : porteur d'une jacque et comparaît armé d'une vouge ;

A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, un noble de Trégarantec (Tregarantec) est mentionné :

François Trevey.